La naturopathie pour favoriser la fertilité

Comment booster la fertilité naturellement ?

Vous êtes en projet bébé et il tarde à arriver ? Vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour favoriser la conception ?
La naturopathie vous accompagne pour renforcer votre vitalité, soigner votre terrain, améliorer votre hygiène de vie globale, et travailler sur vos émotions.
Autant de paramètres essentiels pour booster la fertilité lorsque l’on cherche à tomber enceinte !

Un couple français sur quatre aurait des difficultés à concevoir un enfant1. L’infertilité n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. C’est devenu un enjeu majeur au niveau de la santé.

Pour les couples, les femmes et les hommes, qui traversent cette situation, le vécu est souvent très difficile. De plus en plus ont recours au parcours de PMA, avec tous les défis que cela représente.

Pollution, industrialisation, perturbateurs endocriniens, stress galopant, augmentation de l’obésité, avancée de l’âge de la procréation sont autant d’éléments pointés du doigt pour expliquer la baisse de la fertilité.
Les causes sont souvent multi-factorielles, et restent parfois inexpliquées.

La naturopathie holistique, en s’intéressant à toutes les dimensions de l’individu et de son environnement, offre des pistes naturelles pour favoriser la fertilité. Découvrons ensemble quelques axes à explorer, tant sur le plan physique qu’au niveau émotionnel et psychique.

Préparer le terrain avant d’accueillir bébé

Les choses commencent en réalité avant même la conception. J’aime faire le parallèle avec un jardinier qui prépare son terrain pour le rendre fertile et pour produire des végétaux beaux et vigoureux.
C’est la même chose pour pouvoir concevoir et faire grandir un petit être humain dans les meilleures conditions possibles : il est important de faire le point et d’agir sur le terrain tant du futur père que de la future mère.

On reconnaît désormais l’importance de l’épigénétique. Des actions sur l’hygiène de vie des parents peuvent impacter positivement les gènes transmis à l’enfant.
En naturopathie, on va par exemple s’attacher à élever la vitalité, combler les carences, limiter les surcharges, prendre soin du microbiote, afin de faciliter la conception, offrir des conditions de développement idéales pour le fœtus et transmettre des bases solides au futur bébé.

Cette prise de conscience et ces actions seront d’autant plus bénéfiques si elles interviennent en amont de la conception. Le travail sur le terrain peut prendre un certain temps à porter ses fruits, et certains toxiques mettent plusieurs mois avant d’être éliminés.

Une vitalité au top pour favoriser la fertilité

La conception, la grossesse, l’accouchement et les premiers mois avec un bébé exigent une bonne vitalité de base. Ce niveau de vitalité est à entretenir tout au long de cette période, pour que le corps de la future maman puisse assurer ses fonctions, et pour que le bébé puisse se développer dans des conditions optimales.

Voici quelques pistes proposées en naturopathie pour élever la vitalité :

  • Alimentation équilibrée, riche en nutriments et à l’énergie vibratoire élevée : fruits et légumes frais, biologiques et de saison, crus ou cuits à basse température pour préserver un maximum de leurs bienfaits.
  • Graines germées, particulièrement intéressantes pour améliorer la vitalité, pouvant être consommées quotidiennement.
  • Exposition aux ions négatifs : cascades, montagne, forêts (de conifères en particulier), bord de mer…
  • Cure de bourgeons à l’action revitalisante : cassis par exemple, et pommier et ronce pour les femmes, séquoia et chêne pour les hommes.
  • Favoriser les sources de vibrations élevées : émotions comme l’amour, la joie et la gratitude, certaines musiques, certains cristaux notamment ceux de couleur rouge à jaune orangée comme le jaspe rouge ou la cornaline, pensées positives et personnes inspirantes, méditation…
  • Cure de gelée royale ou de pollen.

Soigner son environnement pour préserver la fertilité

La conception d’un bébé est étroitement liée au bon fonctionnement du système hormonal. Et cet équilibre hormonal est très fragile. Il est particulièrement sensible aux polluants présents dans l’alimentation, dans l’environnement, et aux perturbateurs endocriniens. Il sera donc important de supprimer toutes les sources d’exposition à ces toxiques. En voici quelques exemples :

  • Additifs contenus dans les aliments industriels transformés. D’où l’importance de privilégier les aliments bruts à cuisiner soi-même.
  • Pesticides et autres polluants que l’on trouve dans les aliments. D’où l’importance de privilégier la filière biologique ou l’agriculture raisonnée.
  • Contenants en plastique. D’où l’importance de privilégier les contenants en verre ou en inox.
  • Revêtements des ustensiles de cuisson (téflon, revêtements anti-adhésifs, aluminium…). D’où l’importance de privilégier l’inox.
  • Produits d’entretien, cosmétiques. D’où l’importance de privilégier les produits naturels.

Focus sur l’alimentation qui booste la fertilité

On l’a vu, le choix attentif des aliments consommés va permettre à la fois d’élever la vitalité, et d’éviter de perturber le système hormonal. Voyons ceci plus en détails.

Les croyances populaires mettent souvent en avant le fait qu’il faut manger pour deux lorsque l’on est enceinte. Il est vrai que les besoins énergétiques sont accrus durant cette période. Et avant la grossesse, il n’est pas forcément question de manger plus, mais surtout de manger mieux.

On privilégiera donc une alimentation la plus naturelle et dénuée de toxiques possible. Un régime contenant des fruits et légumes frais, biologiques et de saison, des céréales complètes, des légumineuses, des matières grasses végétales sources d’omégas 3, des produits laitiers (de préférence de brebis et de chèvre) apportera les nutriments nécessaires à la santé de la maman et au développement du bébé.

Une attention particulière est à porter à l’équilibre acido-basique, l’acidification de l’organisme venant puiser dans les réserves en minéraux de la future femme enceinte, et provoquer diverses problématiques comme une mauvaise assimilation des nutriments, une dégradation du microbiote, des problèmes ostéo-articulaires, de la nervosité… Il sera en outre essentiel pour le fœtus que le liquide amniotique conserve un pH basique.
Il est donc conseillé de limiter tous les aliments acidifiants comme les sucres, les sodas, les viandes (en particulier rouges), les produits laitiers (surtout vache).

Comme vu plus haut, il est important d’éviter toutes les sources de toxiques et de perturbateurs endocriniens extrêmement néfastes pour les capacités de reproduction. Ceux-ci sont présents dans les produits transformés contenant additifs, conservateurs et pesticides.

La santé du microbiote de la future maman est aussi à prendre en compte en période de pré-conception. En effet, le microbiote maternel sera en partie transmis au futur bébé à la naissance, et on sait désormais qu’il représente l’une des fondations d’une bonne santé générale.
La consommation de prébiotiques (fibres non assimilables qui viennent nourrir les bactéries bénéfiques que l’on trouve dans les légumes à fibres, les légumineuses…) et probiotiques (kéfir, kombucha, légumes lacto-fermentés…) est bénéfique pour entretenir la flore intestinale.

On peut aussi se tourner vers les super aliments comme les graines germées, le pollen, la gelée royale, la spiruline, les algues, les baies de goji, l’acérola… pour combler les différentes carences et contribuer à élever la vitalité de la future maman.

Gestion du stress et des émotions et infertilité

Un autre paramètre à prendre en compte dans l’infertilité est l’exposition au stress.

C’est certain, nos modes de vie sont de plus en plus stressants. Rythme de vie, sollicitations et stimulations permanentes, objectifs de performance et de réussite, tout cela contribue à créer un climat de stress chronique insidieux, qui fait partie des difficultés à tomber enceinte.

La naturopathie dispose de toute une panoplie de propositions pour mieux vivre avec votre stress : alimentation adaptée, activité physique régulière, temps de repos et de récupération (physique et mental), techniques de respiration apaisantes, soutien des plantes…

C’est bien sûr plus facile à dire qu’à mettre en place, mais tenir le stress un peu à distance est indispensable pour créer l’espace nécessaire pour la conception d’un petit être humain.

Le côté émotionnel n’est pas neutre non plus. Si vous ressentez des blocages, des peurs plus ou moins conscientes, les Fleurs de Bach peuvent vous aider à les dépasser et à favoriser un état d’esprit favorable à la conception.

Et le mental dans tout ça ?

Ras le bol d’entendre dire que si vous n’arrivez pas à tomber enceinte c’est dans la tête ? Comme si c’était facile d’arrêter d’y penser…

Pourtant c’est certain, le mental a son rôle à jouer et nos pensées et croyances (le plus souvent inconscientes) peuvent constituer des freins à la mise en route d’un bébé.

Accueillir un enfant est une sérieuse responsabilité, et s’y préparer peut remuer pas mal de choses. Cette phase de pré-conception peut être l’occasion de se pencher sur sa propre histoire, réfléchir à ses croyances (ces pensées qui sont ancrées en nous mais qui ne reflètent pas forcément la réalité), ses éventuelles blessures
Un accompagnement en naturopathie holistique aborde aussi ces aspects. Et certaines prises de conscience peuvent aider à débloquer des situations.

N’oublions pas le futur père !

La femme est souvent la première concernée en cas de problèmes d’infertilité. Ne serait-ce que parce que c’est elle qui le vit physiquement dans son corps chaque mois, lorsque bébé tarde à s’installer. Mais c’est une situation qui impacte également le futur père, et lui aussi a un pouvoir d’action pour faciliter la conception.

Pour la fertilité masculine, il est nécessaire de disposer de spermatozoïdes non seulement en quantité suffisante, mais également de qualité optimale. Et sur ce plan, l’impact négatif des perturbateurs endocriniens est établi. Tous les conseils suggérés ci-dessus s’appliquent donc aux deux membres du couple, femme et homme.

D’autre part, certains éléments vont favoriser la production de testostérone, l’hormone qui joue un rôle majeur dans le processus de la fabrication des précieux spermatozoïdes. Dans le cadre d’un projet de procréation, il est ainsi important de veiller à avoir des taux de vitamine D et de zinc suffisants et à privilégier les aliments riches en oméga 3.


Le parcours de conception est plus ou moins facile selon les couples et les périodes de la vie. Et lorsque bébé se fait attendre la situation peut être très difficile à vivre, avec son lot de doutes, remises en question, comparaisons, pensées obsédantes…

Il n’y a pas de formule miracle, mais la prévention en amont du désir de conception, à travers un soin apporté à l’hygiène de vie peut faciliter la réussite du projet de procréation. La naturopathie s’inscrit tout à fait dans ce cadre.

Contactez-moi pour un suivi personnalisé et des conseils adaptés à votre situation.

Cet article a été écrit à 100% par une humaine.

Sources et références :

  1. https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sur_les_causes_d_infertilite.pdf ↩︎

D’Alberto, A. (2020). Mon guide de fertilité : Comment tomber enceinte naturellement.
Coulomb, M. (2019). Petit manuel de naturopathie à l’usage des futurs parents.

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